Lévis, le 10 juillet 2024. – La Financière agricole du Québec présente le bilan de mi-saison en assurance récolte pour l’ensemble du Québec. Ce bilan décrit les conditions climatiques et leurs effets sur les cultures produites dans la province. Il fait également le point sur la survie à l’hiver des plantes pérennes et des abeilles ainsi que sur l’ensemencement, le développement des cultures annuelles et le déroulement des premières récoltes.
Faits marquants en date du 2 juillet
Hiver
- Hiver relativement doux avec plusieurs périodes de redoux observées. Aucune période de froid extrême enregistrée dans la majorité des régions. Faible couverture neigeuse.
- Mortalité importante d’abeilles due au varroa et aux variations de température. Plus de 3,7 M$ versés en indemnités jusqu’à maintenant.
- Bonne survie hivernale pour les céréales d’automne à l’exception de la Montérégie, de l’Outaouais et de Chaudière-Appalaches – secteur Sainte-Marie. Quelques cas d’abandons enregistrés selon le secteur.
- Bonne survie hivernale des plants de petits fruits et de pommiers.
- Mortalité hivernale dans les champs de foin et pâturages en Abitibi et dans le secteur de Saint-Hyacinthe en Montérégie nécessitant des travaux de ressemis.
Printemps
- Production de sirop d’érable supérieure à la moyenne tant pour la quantité que la qualité sur l’ensemble du territoire en 2024 en raison des conditions climatiques de la saison. Période de production plus longue que la normale.
- Retards des semis de maïs-grain et de soya observés par rapport à la normale au Centre-du-Québec, en Estrie en Montérégie et en Chaudière-Appalaches – secteur Sainte-Marie.
- Ralentissement des travaux de semis des cultures maraîchères en raison de pluies au mois de mai.
- Levée inégale observée dans les grandes cultures dans Lanaudière et les Laurentides en raison d’un manque de pluie.
- Passage d’une tornade dans le territoire de Vaudreuil-Soulanges, en Montérégie, le 27 mai occasionnant des dommages dans les cultures de céréales, maraichères, et de fraises.
- Épisodes de grêles entre le 7 et le 13 juin causant des dommages aux cultures au Centre-du-Québec, en Montérégie, dans Lanaudière, les Laurentides et le Témiscamingue.
- Présence des ravageurs notamment la livrée des forêts en Abitibi-Témiscamingue et au Saguenay–Lac-Saint-Jean et le criquet dans le Bas-Saint-Laurent.
Été
- Croissance variable des céréales de printemps due au manque de précipitation dans le Bas-Saint-Laurent.
- Début de récolte en avance : des variétés hâtives des fraises en Montérégie, dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches – secteur Lévis.
- Première fauche de foin commencée pour la majorité des régions avec un peu d’avance par rapport à la normale grâce aux bonnes conditions météorologiques.
- Rendement estimé dans la normale pour la première fauche de foin dans la majorité des régions, sauf en Abitibi-Témiscamingue, au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et en Montérégie – secteur Saint-Hyacinthe. Bonne qualité pour l’ensemble des régions.
- Deuxième fauche de foin débutée dans les régions du Centre-du-Québec, de la Montérégie et en Chaudière-Appalaches – secteur Sainte-Marie.
- Épisodes de fortes pluies les 23 et 24 juin dans la majorité des régions provoquant des dommages dans certaines cultures, une crue des eaux en Chaudière-Appalaches – secteur Sainte-Marie et le débordement de la rivière du Nord dans le secteur de Mirabel dans les Laurentides.
- Ressemis dans plusieurs cultures et régions en raison de ravageurs, notamment le ver-gris noir.
En date du 2 juillet, le nombre d’avis de dommages au Programme d’assurance récolte s’élevait à 1 218, comparativement à :
- 2 485 à la même période en 2023;
- 1 571 à la même période en 2022.
Les indemnités versées à ce jour sont de 4 957 751 $.
Pour en connaître davantage sur l’état des cultures des différentes productions couvertes par le Programme d’assurance récolte, vous pouvez consulter l'État des cultures de la FADQ.
Citation
« La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans la gestion des risques. Nos programmes s’inscrivent dans la volonté de maintenir la pérennité du secteur agricole. Lorsque les récoltes de nos producteurs et productrices sont confrontées aux aléas climatiques, nous disposons d’une offre de produits et services unique pour les accompagner. »
M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.
La Financière agricole du Québec, c'est...
- Une relation d'affaires avec un peu plus de 23 000 entreprises agricoles et forestières.
- Une offre de produits et de services de qualité en financement, en assurance et en protection du revenu.
- Avoir une relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité, dont 13,1 millions de dollars accordés à 570 jeunes de cette relève.
- Une équipe soucieuse des besoins des producteurs et productrices agricoles et des enjeux en agriculture.
- Une participation à l’essor économique du Québec et de ses régions avec :
- des valeurs assurées s’élevant à 5,5 milliards de dollars;
- un portefeuille de garanties de prêts atteignant 6,7 milliards de dollars.
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Information
Karine Groleau
Conseillère en communication
La Financière agricole du Québec
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