L’état des cultures au Québec 2021, bilan au 20 juillet 2021, Rapport numéro 6

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Conditions climatiques particulières

• Température fraîche pour le début de la période. Du gel a été enregistré dans la nuit du 8 juillet pour les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Maurice et de l’Abitibi-Témiscamingue. Par la suite, l’ensemble des régions a eu de la chaleur et de l’humidité. La température moyenne demeure tout de même près de la normale, soit à plus ou moins 2 degrés Celsius.
• Plusieurs épisodes d’orages localisés ou de vents forts ont été observés dans l’ensemble des régions.
• La quantité d’eau reçue a été très variable selon la région. Une diminution du déficit hydrique a été constatée dans certains secteurs des régions de la Capitale-Nationale, de la Côte-Nord et de Chaudière-Appalaches - secteur de Lévis, tandis que d’autres secteurs observent toujours un déficit hydrique, tels que le Centre-du-Québec, l’Estrie, Lanaudière, la Maurice, la Montérégie – secteur de Saint-Hyacinthe et Chaudière-Appalaches – secteur de Sainte-Marie. Toutefois, les précipitations reçues ont été bénéfiques à l’ensemble des cultures.
• Les précipitations régulières et l’indice d’assèchement faible rendent plus difficile la faisabilité du foin sec.
• La condition du sol est maintenant normale sur l’ensemble des régions.
  
  

Cumul des précipitations (mm) à partir du 1^er avril

• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le plus de précipitations (mm) depuis le 1^er avril, comparativement à la moyenne des années 1981 à 2010 :
  • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
       :   Gaspé A (+165,2), Percé (+174,3), Cap-Chat-Est (+141,0), Cap-Chat (+127,9), Cap D’Espoir (+109,3)
• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le moins de précipitations (mm) depuis le 1^er avril, comparativement à la moyenne des années 1981 à 2010 :
  • Capitale-Nationale
       :  Valcartier A (-159,0), Baie-Saint-Paul (-146,9)
  • Mauricie
       :  Lac Cutaway (-145,5), Saint-Maurice (-138,7)
  • Estrie
       :  Lac Mégantic (-157,9)

Cumul des degrés-jours à partir du 1^er avril (base 5 degrés)

• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le plus grand écart de degrés-jours sur la base 5, comparativement à la moyenne des années de 1981 à 2010 :
  • Montérégie-Est
       :   Saint-Paul-d'Abbotsford (+227,8)
  • Abitibi-Témiscamingue
       :   Grand Lac Victoria Hydrométéo (+225,6), Kipawa (+195,6)
  • Montréal
       :   Mctavish (+210,2)
  • Centre-du-Québec
       :   Victoriaville (+195,9)
• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le plus grand déficit de degrés-jours sur la base 5, comparativement à la moyenne des années de 1981 à 2010 :
  • Chaudière-Appalaches
       :   Montmagny (-56,2)
  • Bas-Saint-Laurent
       :   Pointe-Au-Père (-42,8), Estcourt (-43,0)
  • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
       :   Gaspé (-18,2)
  • Outaouais
       :   Rivière de la Corneille (-24,7)

Cumul des unités thermiques maïs (UTM) à partir du 15 mai

• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le plus d’unités thermiques maïs (UTM) depuis le 15 mai, comparativement à la moyenne des années 1981 à 2010 :
  • Capitale-Nationale
       :   Sainte-Famille I.O. (+236), Cap-Tourmente (+230)
  • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
       :   Cap-Chat-Est (+236)
  • Chaudière-Appalaches
       :   Honfleur (+207)
  • Bas-Saint-Laurent
       :   Pépinière St-Modeste (+215)
• Les 5 stations météo des régions suivantes sont celles ayant cumulé le moins d’unités thermiques maïs (UTM) depuis le 15 mai, comparativement à la moyenne des années 1981 à 2010 :
  • Bas-Saint-Laurent
       :   Pointe-Au-Père (-178)
  • Abitibi-Témiscamingue
       :   La Reine (-123)
  • Saguenay–Lac-Saint-Jean
       :   Saint-Ambroise F (-102), Saint-Cœur-de-Marie (-105), Laterrière (-102)

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• MétéoMédia

Avis important

L'état des cultures au Québec est publié toutes les deux semaines, de mai à novembre. Le bilan de l’année est publié généralement à la fin de l’hiver. Son contenu relate les faits climatiques portés à notre attention et les impacts qui en découlent. Il ne doit en aucun cas être interprété comme une analyse ou une position finale de La Financière agricole.