La Financière agricole du Québec ajoute une composante « catastrophe » pour les protections d’assurance récolte Abeilles et Miel.
Cette composante aura pour effet de diminuer la part de la prime payée par les adhérents, puisqu’une partie du risque, soit les pertes catastrophiques de plus de 70 %, sera entièrement assumée par les gouvernements fédéral et provincial. Pour le producteur, il en résulte une baisse de la prime.
Cette mesure sera en vigueur à compter de l’année d’assurance 2022 pour les deux protections.
Qu’est-ce que la composante « catastrophe »
Pour les protections Abeilles et Miel, les pertes dites catastrophiques sont équivalentes à un taux de perte supérieur à 70 %.
L’ajout d’une composante « catastrophe » implique la modification du calcul de la tarification. Ainsi, le taux de prime sera constitué de deux parties :
1- Partie standard de la prime | 2- Partie « catastrophe » de la prime |
---|---|
Les primes seront financées selon la répartition habituelle :
| Les primes seront financées entièrement par les gouvernements :
|
Avantageux pour vous…
Pour le secteur apicole, l’application de cette composante procurera des avantages à la clientèle :
- Diminution du taux de prime pour le producteur. La diminution varie entre 4 % et 14 % en fonction de la protection ainsi que de l’option de garantie.
- La couverture de base (option de garantie de 60 %, franchise de 40 %) devient davantage abordable pour le producteur, car elle bénéficie d’une plus grande réduction du taux de prime.
- En cas de pertes catastrophiques (comme en 2018), l’augmentation de la contribution sera moindre l’année suivante pour les producteurs.
Le secteur apicole est le seul à bénéficier d’une telle mesure en reconnaissance de sa contribution à la biodiversité.